Qu’il est difficile d’écrire alors que le silence s’impose. Et pourtant il le faut, il faut sans attendre adresser le salut. Jacques, il m’est impossible d’écrire aujourd’hui autrement qu’en m’adressant à toi. Déjà, revenant de Paris après t’avoir vu, je pensais que je t’écrirais chaque jour un mot, pour passer les limites et la fatigue, pour toi, du téléphone. Et voici que c’est la seule lettre possible.

En souvenir de discussions qui eurent lieu entre Valéry Podoroga et moi-même à l’époque déjà éloignée (c’était en 1998–1999) de la publication en russe de la première édition de Corpus, et dont certaines traces sont publiées avec cette traduction, il me semble qu’aujourd’hui je peux proposer ce simple complément, peut-être susceptible de renouveler la discussion en même temps que, par ailleurs, je suis heureux d’offrir à Valéry le texte des 58 indices sur le corps qui figure en français dans la troisième édition (2005) de Corpus.